À deux pas de la mer qu´on entend bourdonner Je sais un coin perdu de la terre bretonne Où j´aurais tant aimé, pendant les jours d´automne, Chère, à vous emmener !
Des chênes faisant cercle autour d´une fontaine Quelques hêtres épars, un vieux moulin désert, Une source dont l´eau claire a le reflet vert De vos yeux de sirène
La mésange, au matin, sous la feuille jaunie Viendrait chanter pour nous et la mer, nuit et jour, Viendrait accompagner nos caresses d´amour De sa basse infinie !