De votre amour j´avais fui le charme En vous revoyant je comprends ma folie Vous souriez mais je vois des larmes Aussi je devine ce qui vous soucie.
De vos yeux, craignez-vous, madame Que le temps ait terni la flamme Pour qui vous aime ce sont les mêmes Un doux poème Ils sont l´image d´un clair visage Que rien n´outrage Pourquoi donc pleurez-vous, madame? Dans mes yeux voyez mon émoi Je vous adore encore bien plus qu´autrefois Séchez vos larmes, madame, pour moi.
Il a neigé dans vos tresses brunes Mais votre sourire a gardé sa jeunesse Contre le temps soyez sans rancune Il n´a pas changé ma première tendresse.