Quatorze ans, dans les vestiaires, ouais, ouais, le premier te-c´, c´est l´ASDEC J´voyais tout l´monde me faire, ouais, ouais, jamais j´vais baisser la tête Le mental dur comme fer, ouais, ouais, j´devais bosser m´taire
Ça m´disait : "C´qui te saoule, c´est la dégz, maintenant, retravaille sur les textes" Pour moi, c´était non, c´était pas l´moment car j´étais génie vis-à-vis d´ma maman Voulait qu´son fiston soit comme ses frères, jouer au ballon sur l´terrain vert Seize ans, titulaire, toujours aligné, content d´mes frérots, j´les voyais tous signer Mais ma daronne attendait la mienne, je sortais les mêmes disquettes que hier Donc j´y suis allé (donc j´y suis allé), mon premier studio vers la fin d´année
J´étais déjà accro, y avait rien à gagner (y avait rien à gagner) J´te parle derrière le micro avec lunette et bonnet (et bonnet)
On y, on y est (on y, on y est), on y, on y est (on y, on y est) On y, on y est (on y, on y est), donc y aura plus d´marche arrière J´dois l´faire pour mes frères, j´dois l´faire pour ma mère On y, on y est, faut d´la monnaie, monnaie, ouais
On y, on y est, on y, on y est J´dois l´faire pour mes frères On y, on y est