Un poète ayant rimé, IMPRIMÉ Vit sa Muse dépourvue De marraine, et presque nue : Pas le plus petit morceau
De vers… ou de vermisseau. Il alla crier famine Chez une blonde voisine, La priant de lui prêter Son petit nom pour rimer. (C’était une rime en elle)
– Oh ! je vous paîrai, Marcelle, Avant l’août, foi d’animal ! Intérêt et principal. – La voisine est très prêteuse, C’est son plus joli défaut : – Quoi : c’est tout ce qu’il vous faut ? Votre Muse est bien heureuse… Nuit et jour, à tout venant, Rimez mon nom…. Qu’il vous plaise ! Et moi j’en serai fort aise.