Il fait noir, enfant, voleur d’étincelles ! Il n’est plus de nuits, il n’est plus de jours ; Dors… en attendant venir toutes celles
Qui disaient : Jamais ! Qui disaient : Toujours !
Entends-tu leurs pas ?… Ils ne sont pas lourds : Oh ! les pieds légers ! – l’Amour a des ailes… Il fait noir, enfant, voleur d’étincelles !
Entends-tu leurs voix ?… Les caveaux sont sourds. Dors : Il pèse peu, ton faix d’immortelles : Ils ne viendront pas, tes amis les ours, Jeter leur pavé sur tes demoiselles… Il fait noir, enfant, voleur d’étincelles !