Quel est ce gout acide, amer ? Est-ce bien raisonnable de se taire ? L´amour en nous, resplendit Son étreinte nous maintient en vie Et par de beaux matins de haine
La nuit surgit, suffit sa peine De mines blêmes déshéritées À la splendeur immaculée Ce monde est bestialement fier De ses prophètes carnassiers Ils se soucient de demain Sans jamais penser à hier Sans jamais regarder derrière
Noyant de nos sangs, nos espaces Souillant de sang nos ciels bleus L´aventure aux aurores Et la mort aux couchants Tant la nuit est profonde et nos jours malheureux Toutes ces bouches que l´on s´injecte Toutes ces couches qui nous infectent Frôle le coup de grâce, overdose Du petit moins dont tu disposes
Le ciel est bas, y´a pas la mer Y´a plein de bras, y´a plein de pierres Les pierres répondent aux balles réelles Et ma conscience qui me harcèle Par un hasard déchiré j´ai pénétré bien des mystères Les mots des êtres illuminés Résonnent en moi, jouissent de ma chair