Je pêche à la ligne, du bord de ma f´nêtre, Les fritures solaires, les moins timides Ça mord dans l´aprem, en attendant j´promène, Ma lutte, contre la mélancolie J´ai beau détailler les raisons d´la banque route,
Ça n´avance pas l´schmilblick...
Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues...
Ma soeur donne dans l´yoga, Son mec est aux Beaux-Arts, Mon père, à leur age avait deux fils
N´empêche ils m´hébergent, Treize mois de gamberge, Pour dire, j´ai même repeint leur cuisine Si mon téléphone portable est sur écoute, Le mouchard, doit se dire..
Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues... Comme les journées sont longues...
Cette quinzaine d´heures debout je la redoute, Mais le pire... c´est la nuit...