[Tunisiano] Si élégante, jolie plante, oui je suis tenté Si envoûtante cette idée de te fréquenter Je pense à nos fous-rires, ton visage vient me hanter
Les souvenirs me font souffrir, j´en perds la santé Premiers instants, première instance pour me charmer Regard revolver, mon coeur à terre, tes yeux ont parlé Non ça ne s´explique pas, j´ai toujours été entier Je t´ai donné un bout de moi, ce qui a fait de toi ma moitié Amour passionné et le coeur harponné Si attachés, si fiers qu´on ne s´est pas pardonné J´ai fini par paumer ce que j´attendais Obnubilé par le peu de sentiments que tu me vendais Moi qui ne parles pas, ce défaut me traquent mais bon
Je n´ai pas mis l´amour dans mes mots mais dans mes actes On fait jamais la part des choses, toujours dans l´excès Un petit bout de pas grand-chose suffit à te vexer On agit sans réfléchir, on dit au revoir au désir On a écrit notre histoire sur une page qui se déchire Sur une page qui se déchire..
[Thomas Mignot] On se blesse, on se désire Des caresses qui nous déchirent Qui a tord, qui a raison ? Amour poison ! De l´amour à la haine, de l´amour à la haine
De l´amour à la haine, on se ment à nous-mêmes
[Tunisiano] J´ai cette boule au ventre lorsque j´entends ton prénom Je fais semblant mais mon coeur est dans la pénombre Piètre menteur, caché sous un beau masque Je pleure mon âme-soeur sans qu´ils ne le remarquent J´ai perdu l´appétit, tristes séquelles Les journées pendu au phone-tel à espérer que tu appelles En vain, je réalises enfin que c´est la fin du bal Pour t´oublier j´ai pris le mal par le mal Et je parle à des filles qui n´racontent que de la merde
Elles ne t´arrivent pas à la cheville, je réalises que j´t´ai perdue J´vais les amadouer en échange d´un tragédie inavouée Je joue la comédie pour mieux les bafouer "Oui tu es mon officielle, allez miss couches-toi là Eh bébé tu es belle, écartes les cuisses, fermes-la" Je ne veux rien savoir de toi, hors de question de me ranger Tu t´es foutue de moi, donc j´ai l´intention de me venger J´aimerais vous faire mal comme j´ai souffert Mon malheur est offert au sacrifice d´une chimère Meurtri dans ma chair, j´ai vu ma gentillesse s´envoler
Je ne me reconnais plus, où est ce coeur qu´on m´a volé ?
[Thomas Mignot] On se blesse, on se désire Des caresses qui nous déchirent
[Tunisiano] Puis arrive cette fleur d´une douceur, qui étrangement m´apaise le coeur Ces mots sont des pansements, elle a balayée mes peurs M´a fait comprendre l´amour Oui tu étais une erreur, un accident de parcours Puis l´atout s´efface et le temps se change en gomme La raison prend place, en fait tu n´étais pas la bonne
Coeur brisé dans les décombres, laissé à l´abandon J´ai reconstruis un monde qui portait ton prénom
[Thomas Mignot] On se blesse, on se désire Des caresses qui nous déchirent Qui a tord, qui a raison ? Amour poison ! De l´amour à la haine, de l´amour à la haine De l´amour à la haine, on se ment à nous-mêmes