Y avait la femme d´un militaire qui faisait collection d´képis Y avait des blancs, des rouges, des verts, c´en était de biens beaux bibis
C´est la femme du sergent qui pour gagner beaucoup d´argent Levait la jambe à tour de bras quand son mari n´était pas là Lui dépensait sa solde à boire faut dire que c´était son métier Aussi le soir fallait le voir parler d´ l´Indo et d´ la Corée J´étais dans les rizières j´avais deux hommes à moi L´un tenant la bannière l´autre me tenant moi
Pour recevoir ses p´tits amis elle cachait tous ses képis mettait une robe de chambre kaki et se couchait en chien d´fusil
C´est la femme du sergent qui pour gagner beaucoup d´argent
Levait la jambe à tour de bras quand son mari n´était pas là Lui dépensait sa solde à boire faut dire que c´était son métier Aussi le soir fallait le voir parler d´ l´Indo et d´ la Corée J´étais dans les rizières j´avais trois femmes à moi On n´ faisait pas d´manière une fois j´te vois ou j´te vois pas
Elle répétait les mots d´amour que son mari lui avait appris c´est pour ça qu´elle disait toujours "feu à volonté toute la nuit"
C´est la femme du sergent qui pour gagner beaucoup d´argent
Levait la jambe à tour de bras quand son mari n´était pas là Lui dépensait sa solde à boire faut dire que c´était son métier Aussi le soir fallait le voir parler d´ l´Indo et d´ la Corée J´étais dans les rizières j´avais cent hommes à moi Le flingue en bandoulière on s´cachait dans les bois
Un soir d´ivresse elle mourut sous un petit vieillard maniaque Un général plutôt fourbu lui tomba d´ssus de son hamac
C´est la femme du sergent qui pour gagner beaucoup d´argent
Levait la jambe à tour de bras quand son mari n´était pas là Lui dépensait sa solde à boire faut dire que c´était son métier Aussi le soir fallait le voir parler d´ l´Indo et d´ la Corée J´étais dans les rizières j´avais mille cons à moi on marchait à la bière c´était dur croyez-moi !