Un jour, le morne esprit, le prophète sublime Qui rêvait à Patmos, Et lisait, frémissant, sur le mur de l’abîme De si lugubres mots,
Dit à son aigle : - Ô monstre ! il faut que tu m’emportes. Je veux voir Jéhovah.- L’aigle obéit. Des cieux ils franchirent les portes ; Enfin, Jean arriva ;
Il vit l’endroit sans nom dont nul archange n’ose Traverser le milieu, Et ce lieu redoutable était plein d’ombre, à cause De la grandeur de Dieu.