[Matthieu Reynaud] J´vois tes yeux qui s´éparpillent Je vois ton corps disparate Moi, je vis dans la nuit J´suis pas ton petit suricate
Donne-moi de quoi Subsister quand je te vois Donne, donne-moi de quoi Rester vivant devant toi S´te plaît, s´te plaît, ne bouge pas Je resterai devant toi et je serai Tou–toujours là Pour toi, ton cœur et ta voix Et des–des soirs qui disparaissent Il y en est d´autres qu´on tient en laisse Il est des filles qui s´enlaidissent Sous les cieux gris, sous les cieux lisses
[Matthieu Reynaud] Reste encore, reste encore, reste encore, encore Reste encore, reste encore, reste encore, encore Reste encore, reste encore, reste encore, encore Et reste encore, reste encore, reste encore, encore
[Adèle Castillon] Putain, voilà, viens le soir Tu sais, c´est déjà trop tard Tes vieux mots sont au placard Et mes iris sont noires Si je m´en vais, je n´reviens pas Si tu m´aimais, ne t´en fais pas De toute façon, n´être qu´à toi Ne signifie vivre avec joie Tu m´as brûlée, tu m´as marquée Au fer rouge, à l´encre pourpre Je t´ai pleuré, je t´ai hurlé Fuyant le sort des nuits de doute Bouton de rose, mort létale Je glisse lente sur tes pétales Ces derniers mots résonnent encore Mais n´oublie pas que plus jamais
[Matthieu Reynaud] Reste encore, reste encore, reste encore, encore Reste encore, reste encore, reste encore, encore Reste encore, reste encore, reste encore, encore Et reste encore, reste encore, reste encore, encore
[Matthieu Reynaud] (Reste encore, reste encore)
[Adèle Castillon] Oublie-moi, je t´en prie Oublie-moi, le temps d´une larme Ne rêve plus jamais de moi On ne reprend plus les armes Assieds-toi, ne pense plus À mes esprits tombés des nues
Contemple avec ressentiment Ton abri gris, mon cœur sans vie