C´est le néant de l´extérieur qui fait que le trottoir est vert comme Le bar ferme dans un quart d´heure tout le monde commande un dernier Verre c´est le sourire dans ton regard qui rend ton visage si joli
Comme tu n´as plus envie de boire on se partage ton parapluie
C´est le feu rouge au carrefour qui repeint la rue couleur sang comme Ça pourrait manquer d´humour on en rigole en s´embrassant Pour pas rater une goutte d´eau en perles sur nos joues Qui s´abattent en rideau juste au dessus de nous
Et les arbres font une marche d´empereur Au milieu des feuilles éparses et des saules pleureurs Y´a chercher l´ombre à contre lune Je n´en voyais aucune
C´est le plafond de l´ascenseur qui fait qu´on a des têtes blanches et
Il faut avouer sans pudeur que ton palier grince des planches C´est le sourire dans ton regard qui rend ton visage si joli Et l´entrée grande comme un placard peut vite devenir un lit
C´est dans le noir de la nuit qu´on nous devine sous les éclairs Toi tu dors et je n´ai pas fini de compter les coups de tonnerre Le vent est dans un tel état qu´il tombe des nues sur tes fenêtres Et dans la tenue d´Adam moi je n´en finis pas de renaître
Et les arbres font une marche d´empereur Au milieu des feuilles éparses et des saules pleureurs
Y´a chercher l´ombre à contre lune Je n´en voyais aucune
C´est les lueurs du petit jour qui éclaircissent ta peau rose Comme c´est plus l´heure des grands discours Et comme c´est la moindre des choses C´est le sourire dans ton regard qui rend ton visage si joli Jusqu´au moment de dire au revoir avec l´adieu qu´on s´est promis
C´est le calme après la tempête qui fait que tout le ciel est bleu On dirait que le quartier s´apprête à s´éveiller un peu plus vieux Avant de voir disparaître et sans avoir peur d´être idiot
J´aimerai l´écrire en toutes lettres ce qu´on ne peut que prendre au mot
Et les arbres font une marche d´empereur Au milieu des feuilles éparses et des saules pleureurs Y´a chercher l´ombre à contre lune Je n´en voyais aucune Je n´en voyais aucune Je n´en voyais aucune Je n´en voyais aucune