J´ai ma tête qui ouvre les f´nêtres, j´ai le cœur qui baisse les stores Je l´accoste avec des maux d´tête, j´fais mal comme un extrasystole
La cervelle en miettes, essaie de m´la mettre, j´me r´garde avec un téléscope Au septième siècle sans ascenseur, il m´faut l´argent avant l´or Il faut qu´on rentre pour qu´on s´en sorte, il faut qu´tu t´couvres pour la tempête J´suis préparé pour la compèt, j´écris une ligne, il y a déjà onze morts Y a de la pluie sur mes lunettes, demain, c´est loin, j´demande un temps mort J´passe des heures dans les transports, ma plume, c´est d´venu un lance-pierres J´vais finir ma vie dans un i7, faut qu´j´me relève, j´suis d´jà sur la civière [?] sur le cercueil, j´ai passé la sixième, ouh Tout ça m´prend la tête, j´connais les paramètres, mes poumons, c´est du caramel Mais putain, j´crois que j´fais trop de boucan, y a des gens qui m´disent de faire doucement
Ils vendraient leurs mères au prix coûtant, je crache comme si j´étais un douze temps J´ai trempé ma plume dans l´eau bouillante, j´viens d´une ville où la vie est troublante J´viens d´une ville où la vie est troublante Mais putain, qui aurait cru qu´j´allais d´venir aussi fort ? 98 [?] patience [?] est mon flair J´ai trop fermé ma gueule, il faut s´méfier de l´eau qui dort Et si j´réussis, c´est que Dieu est venu à l´un de mes concerts
Et si j´réussis, c´est que Dieu est venu à l´un de mes concerts Et si j´réussis, c´est que Dieu est venu à l´un de mes concerts