Ça m´est pas tombé dessus, j´ai patienté Dieu, merci, j´ai la santé, la richesse d´esprit J´suis à fond comme la vitesse des sprints Avec l´imam et le prêtre, je parle et j´écoute
Y a comme un climat de traitres qu´arrive par les égouts Moi, un soldat sûr face à une armée de doutes J´crois pas en la réincarnation quand le tard-pé te touche Personne va s´en tirer pépère, ici c´est l´enfer et c´est irrémédiable Avec des bêtes mystiques, des vampires et des diables On partira par les flammes, j´fais l´échauffement dans l´sauna Quand tu pars, rare qu´les gens s´réfèrent à ton art On s´en fout, on l´calcule même pas (Même pas) Il est fort, content pour lui, il est mort, paix à son âme Je m´en fiche d´garder un fil, j´suis à l´arrache
J´parle pas d´ma vie aux gens, j´m´en cogne J´mens comme un garagiste Dieu, merci, j´ai pas commis le pire, j´ai pas connu le manque Ils m´ont appelé "Romaï" et ils l´ont écrit comme ils l´entendent Du coup, c´est "Romai", mais sans le i tréma Ils se séparent, j´ai douze ans et je le vis très mal J´suis dehors, j´commence à cailler, faut qu´je dorme, j´commence à bailler Le premier bus il est vers six heures, j´rentre, j´vois des guignols sur l´téléviseur J´m´en fous d´vos affaires bizarres, j´arriverai sans les avertisseurs J´sais qu´j´t´ai beaucoup esquive Mais maintenant, j´comprends nos anges devaient être côte à côte quand ils écrivaient nos vies respectives
Le vent, le vent, le vent (Le vent) La tempête joue les chœurs à la fenêtre Deux ans, deux ans, deux ans (Deux ans) Ça fait longtemps qu´j´ai plus l´cœur à la fête Le vent, le vent, le vent (Le vent) La tempête joue les chœurs à la fenêtre Deux ans, deux ans, deux ans (Deux ans) Ça fait longtemps qu´j´ai plus l´cœur à la fête
Yeux dans les yeux, j´ai croisé ma vie comme si elle pleuvait Comme si le ciel devait voir le logiciel crever Le nom d´la bande-son sera "La plume a épousé l´fleuret"
Et j´me demande les notes que l´violoncelle ferait D´là-haut, j´regarde l´amas de fleurs que ton passage a semé J´te jure papa bientôt on s´ra tout en haut Certains cœurs voient tout en noir, le mien croit tout en gros C´est triste mais certaines âmes ne sont pas faites pour s´aimer J´ai fait des rêves de ma fille où j´tenais sa tête J´avais un bout d´monde dans le creux d´ma main, un p´tit cœur enflammé Elle m´a dit : "Donne-moi un mot et je reste", j´ai répondu : "Pars et ne reviens jamais" Les murs, la mort, le requiem, j´sais plus c´est qui qui m´aime Dans les mains j´ai l´cœur à Teresa, dans l´cœur j´ai l´gun à LIM
J´entends jacter l´futur, j´me demande c´est qui lui même Blessé, on a le cœur couleur bleu de méthylène Futur s´écrit avec deux "V" Grosse bécane, un bête de pot J´me couche, j´entends un YZ s´lever J´dors, j´vois la mer bleutée Et un deux-cent-treize chevaux attendait sur l´aire de repos comme si ce rêve venait Caisse à fond, y a plus d´essence dans l´réservoir On m´tire des balles dans l´pied, ça m´donne juste l´énergie du désespoir Le sol embrasse tant d´gens morts, R.E.P Mais les étoiles elles racontent les histoires
Le vent, le vent, le vent (Le vent) La tempête joue les chœurs à la fenêtre Deux ans, deux ans, deux ans (Deux ans) Ça fait longtemps qu´j´ai plus l´cœur à la fête Le vent, le vent, le vent (Le vent) La tempête joue les chœurs à la fenêtre Deux ans, deux ans, deux ans (Deux ans) Ça fait longtemps qu´j´ai plus l´cœur à la fête
Le vent, le vent, le vent La tempête joue les chœurs à la fenêtre Deux ans, deux ans, deux ans Ça fait longtemps qu´j´ai plus l´cœur à la fête Le vent, le vent, le vent
La tempête joue les chœurs à la fenêtre Deux ans, deux ans, deux ans Ça fait longtemps qu´j´ai plus l´cœur à la fête