22h32, fait noir dans la ville, j´me suis demandé c´est comment I´temps ? J´me suis demandé c´est quand qu´on I´vit ? Et surtout l´oseille, c´est quand qu´on l´prend ? Y a les 22, fait noir dans la ville, le poto a mis les bleus dans I´vent
Trop matrixé par les deux et demi, il s´en est pété le dos en I´vant Enfant, j´voulais parler aux oiseaux, papa m´a dit : "Regarde comme le ciel est pâle" La vie qu´on a choisi c´est être allongé sur l´front, lever les yeux et voir frôler les balles Le bleu vient du ciel, le bruit vient du silence, le sang de l´ennemi, la sueur est de oim Le cœur, on peut I´voir dans les yeux, les yeux sont le reflet de l´âme Le pardon, t´as pas fait, t´as parlé au plafond J´l´ai baffé, j´l´ai baffé, c´est l´passé donc passons La puissance du Honda, la vitesse du canon J´al l´cœur de la ronne-da, et les couilles du daron Quand l´effet du marron s´mélange aux opiacés : mon cœur est violacé
J´parle avec lui : "Qui t´a dit qu´j´étais trop cassé ?" Tellement peur de parler d´mon père au passé R.À.F. si j´ai les ongles tout noir vu tout l´argent que j´vais ramasser C´matin, j´me réveille, j´ai la tête cassée, j´ai l´caf´, j´ai l´Alpraz´ et un pet´ tassé Fuck you, p´tit, j´ai vu l´père Noël, il m´a dit "À bientôt", depuis j´l´ai jamais revu ici Cette nuit j´me couche, j´allume v´là le missile Contrat qu´je refuse à vingt-quatre piscines, bah ouais
J´parle au plafond, maman dit qu´j´réfléchis Sur la route à fond, d´un coup elle rétrécit J´allume un pli, la fumée s´épaissit J´allume un pli, la fumée s´épaissit
J´parle avec mes démons, j´allume un phare, j´allume un xénon J´parle avec mes démons, j´allume un phare, j´allume un xénon J´parle avec mes démons, j´allume un phare, j´allume un xénon J´parle avec mes démons, j´parle avec mes démons
23h32, fait noir dans la ville, j´ai redemandé : "C´est quoi l´montant ?" J´ai redemandé : "C´est quand qu´on I´vit ?", on m´a répondu : "Dans pas longtemps" J´ai traversé l´Europe pour un simple "Oui, j´t´aime", quand un amour ça part, bah ça renaît pas On s´est aimé pour au moins cent raisons dont quatre-vingt-dix-neuf que j´comprenais pas
J´me sens comme si j´cours avec soixante-six balles dans le dos, s´tu veux de moi, ce sera dans l´état Les rêves qu´on a enterrés, enneigés, j´croyais soleil brûlait dans mes bras J´parle avec un pote à quatorze piges, baw, il entend un tir dans la chambre des parents Viens visiter l´endroit où on vit, tu reviens avec le temps libre mais les jambes en avant Chez vous les hommes ont tous des langues de pute, chez moi c´est le zoo, ils ont des gueules de varan Si ils ont pas I´regard dans le vent, ils regardent les aiguilles du cadran
J´parle au plafond, maman dit qu´j´réfléchis Sur la route à fond, d´un coup elle rétrécit J´allume un pli, la fumée s´épaissit
J´allume un pli, la fumée s´épaissit
J´parle avec mes démons, j´allume un phare, j´allume un xénon J´parle avec mes démons, j´allume un phare, j´allume un xénon J´parle avec mes démons, j´allume un phare, j´allume un xénon J´parle avec mes démons, j´parle avec mes démons
J´parle au plafond, maman dit qu´j´réfléchis Sur la route à fond, d´un coup elle rétrécit J´allume un pli, la fumée s´épaissit J´allume un pli, la fumée s´épaissit Xénon
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