J’avais mis dans mes nuits des voyages au soleil De grandes voiles blanches sur des mers en bouteilles J’avais mis dans mes yeux des sirènes et des ciels
J’avais mis dans ma vie comme un peu trop de miel J’avais cru que sourire suffisait pour grandir Mais les premières larmes m’ont fait plus que sourire J’ai compris que les nuits n’avaient pas de soleil Que les grands voiliers blancs coulaient dans les bouteilles Que les yeux des sirènes étaient partout pareils J’ai compris que ma vie était trop bleu de ciel Et j’ai cru que mourir suffisait pour grandir Mais les premières larmes m’ont fait plus que mourir Ouh ouh ouh… Et j’ai peur et j’ai peur de l’aimer Je sais trop les batailles qui font les cœurs briser
Et j’ai peur et j’ai peur de l’aimer Je sais trop les violences qui font les yeux pleurer Et j’ai peur et j’ai peur de l’aimer