Quand la neige est trop belle, et qu´elle calme l´ennui, plus d´effrois, plus d´appels,
seul le calme dans la nuit.
« - Quand naguère nous étiez du plus charmant appât, distinguée, vous parliez, du chemin, de l´aura.
Naguère, vous étiez aux frontières, naguère, vous étiez tout là-haut, naguère vous étiez la plus belle, là-bas, surplombant le tombeau.
Si maligne, enjouée, Quand naguère, vous brilliez, vous rappeliez vos noces, vous régniez alentours, à nos jours bafoués, pas de temps pour crier, à nos vies féroces. effacer vos atours.
Naguère, vous étiez en prière, naguère, vous étiez tout là-haut, naguère, silence sur cette terre, là-bas, surplombant le tombeau. »
Grandiloquence extrême, du haut de son chapeau, elle régnait toute blême, à s´en feindre les os.
Toute figée, toute « émoi », effroyable, enjouée, effondrée, « pauvre soi », les temps ont reculé.
« - Naguère, vous restiez de pierre, naguère, le long des hauts fourneaux,
naguère, les pions ont laissé faire, là-bas, surplombant le tombeau.
Si supplice il y a, c´est de vous voir blêmir, si supplice il y a, c´est de vous voir vieillir.
Si supplice il y a, c´est de me voir blêmir, si supplice il y a, c´est de me voir vieillir, ... mourir. »