La fièvre qui bourdonne La fièvre qui actionne la main qui gratte Qui rêche, ensevelie ô fière qui anomalie
titille ta rate S´endort tout à coup Sur une pelouse, à genoux et vole enfin - et vole enfon Pour incendier le monde Pour tuer la bête ronde lui dire sa fin - lui dire sa fin ô tête qui chavire Que ne viens-tu-là-bas ce matin Toi qui soupires sans cesse que le rire A la vie soupires sans cesse que le rire A la vie jamais ne donne rien...
Quand le soir que vomit La couche du mari arrive, revient Et qu´une charogne d´abbesse Tétanisée par la messe
produit et geint La tête lourde encore Je m´endors et je mords le Dieu débile - le Dieu débile Qui rejeta son fils Par envie, non par malice au monde vil - au monde vil
ô tête qui chavire... ô pomme qui pourrit ô femme qui flérit viens vivre enfin Apporte ton sourire Apporte ton fou rire à mon venin Et circule et t´envole Féconde la coupole dépose en nous - dépose en nous
La graine de la bestiole Dans le pot, dans la fiole délivre un fou - délivre un fou ô tête qui chavire...