Elle dit : ne me regarde pas, Il y a là dehors, Un monstre qui crie, Un monstre qui rit, Un monstre qui chante,
D´une voix insolente Et qui en appelle à l´abomination... Elle dit : ne lui ouvre pas, Il est là dehors, Ce monstre qui rampe, Et ma vue tournoyante Ne sait rien de ses doigts Mais ses injures, parfois, Appellent à l´abandon... S´il vient, sois bien docile, Le monstre est parfois violent, S´il vient, ne bouge pas d´un cil, Le monstre sera content. Elle dit : ne me parle pas, Il pourrait entendre, Et trouver la colère Au fond d´une dernière bière, Et pousser vers l´oubli
Tout ce qu´il a à faire Comme dans un violon... Elle dit : souviens-toi de moi, De ces rêves parfois, Qui frôlent l´arrogance D´une telle violence Au goût sucré de sang, "Humain", en attendant... S´il vient, soit bien docile, Le monstre est parfois violent, S´il vient, ne bouge pas d´un cil, Le monstre sera content. Elle dit : ne te retourne pas, Il y a là dans l´ombre Des bêtes cinglantes Dont le désir croît Bien plus vite que toi, Et qui en appellent