Bonjour, mes malheurs-violons. Me revoilà chez elle, Dans un palais d´illusions, Parmi des fleurs nouvelles.
Comme un pantin dont on tire les ficelles, Comme Polichinelle, me voyez-vous ? Une fois encore, je vais danser pour celle, Tendrement cruelle, Que j´avais fui pour vous.
Sonnez, mes soleils-clairons, De tous vos arcs-en-ciel. Dans un théâtre en carton, Je joue ma vie nouvelle.
Comme un pantin que les fées ensorcellent Ou une sentinelle au garde-à-vous, Une fois encore, je vais tomber pour celle, Tendrement cruelle, Que j´avais fui pour vous.
Comme un pantin qui se brûle aux chandelles
D´un feu éternel, me voyez-vous ? Une fois encore, je vais mourir pour celle, Tendrement cruelle, Que j´avais fui pour vous