J´aimais tant la lueur de ces nuits de neige Quand les oiseaux de nord s´en allaient en cortège Au dessus des brouillards où des roseaux d´ivoire
Dessinaient dans le soir de bien étranges pièges
La Sumidagawa Je la traversais déjà
J´en garde comme un peu d´écume J´en garde sur le dos Toute la fraicheur des brumes Au fond de ma mémoire La dame de coeur du pavillon de lune La dame de Iedo Si c´est comme je présume Ne viendra plus me voir
J´aimais tant la douceur des matins de fièvre Les jours où l´on s´endort quand le soleil se lève
C´était si bon d´y croire, à toutes ces histoires Qu´un merveilleux hasard déposait sur ses lèvres
La Sumidagawa Je l´aie rêvée tant de fois
J´en garde comme un peu d´écume J´en garde sur le dos Toute la fraicheur des brumes Au fond de ma mémoire La dame de coeur du pavillon de lune La dame de Iedo Si c´est comme je présume Ne viendra plus me voir