[Emmanuelle Béart] Ma petite est comme l´eau, elle est comme l´eau vive Elle court comme un ruisseau, que les enfants poursuivent
Courez, courez vite si vous le pouvez Jamais, jamais vous ne la rattraperez
[Yael Naïm] Lorsque chantent les pipeaux, lorsque danse l´eau vive Elle mène mes troupeaux, au pays des olives Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets Dans le laurier, le thym et le serpolet
[Yael Naïm & Emmanuelle Béart] Un jour que, sous les roseaux, sommeillait mon eau vive Vinrent les gars du hameau pour l´emmener captive Fermez, fermez votre cage à double clé Entre vos doigts, l´eau vive s´envolera
Comme les petits bateaux, emportes par l´eau vive
Dans ses yeux les jouvenceaux voguent à la dérive Voguez, voguez demain vous accosterez L´eau vive n´est pas encore à marier
Pourtant un matin nouveau à l´aube, mon eau vive Viendra battre son trousseau, aux cailloux de la rive Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé Le ruisselet, au large, s´en est allé.