Yo, j´ai troqué le cartable pour le backpack Vlà´ le tapage et de projets que j´ai dans le sac
L´épée que j´ai dans le crâne Mon épine dorsale me fait mal A se plier pour des grains de sable on se fait mal respecter Mais dans un sens c´est normal La richesse est l´organe Le cœur c´est l´or Et je ne fais jamais d´effort Insupportable, insortable Toujours pressé, en retard Je ne parle plus d´école mais de port d´armes Je suis condamné à être mort Je dors tous les jours de l´année Ma mère me sort les mêmes refrains que je n´écoute jamais J´ai tort Je le sais et j´en souffre à m´en tordre le cou Enfermé dans un gouffre dont je creuse moi-même le trou
Du tunnel je ne vois pas le bout Vivre ou transpirer pour une vie qui n´en vaut pas le coup De toute façon tout ce que je dis ne tient pas debout Car j´oublie toujours la maladie du Yann
Ichon, le macadam J´ai le mal qui me rencarde Jsuis un incapable Ecoutez mon vacarme X2
J´incarne le malsain du côté bestial J´oppose le bienle mal pour le spectacle Je sais déjà que demain les poules auront les dents en pétard Et que parmi nous beaucoup seront beaucoup moins fêtards
J´éparpille, j´étale, je répartis l´écart Mais qui se vante d´être artiste Personne ne m´applaudit moi quand je charbonne à l´usine C´est en faisant des rimes que je veux récolter du fric Que personne ne soit offusqué si j´écourtais ma vie Et que je cédais à ce moyen brusqué, à l´approche de la crise C´est en sortant d´ici que mes morceaux seront des hymnes Yonni, Loveni, je vous offre ces poésies Oubliez l´orgie de saletés que je vous aurais dit Sachez qu´on aurait mieux fait d´apprendre à obéir Car l´hypocrisie s´achète en pharmacie
On soigne ainsi la maladie incurable du Yann Le macadam
Yann Ichon, le macadam J´ai le mal qui me rendarde Jsuis un incapable Ecoutez mon vacarme Yann Ichon, le macadam J´ai le mal qui me rencarde Jsuis un incapable