J´ai nulle part où rentrer Nulle part où reposer J´ai tellement sillonné Nulle part où m’arrêter J´suis tellement accroché
A ces trains qui passaient, A ces trains qui filaient Sans jamais me retourner Encoree un j´me disais Encore un dernier Ce monde n´est pas le mien J´ai rien à regretter Peut être j´ai trop dit oui Peut être pas assez Peut être parti trop tôt Pas tout à fait formé, déformé
J´ai nulle part où rentrer Nulle part où reposer Peut être j´vais continuer Sans savoir où je vais Parfois tu peux me voir Marcher et fredonner
Parfois tu peux me voir Tourner d´l´oeil et tomber Parfois dans la gare Je te tombe dans les bras Je tombe sans crier gare Et je t´embrasse hagard C´est parce que cet amour Qu´on pourrait se donner Pourrait me réchauffer pourrait me requinquer, me réanimer
J´ai nulle part où rentrer Nulle part où reposer Nulle part c´est mon pays Et nulle part ma partie Ça te parait bizarre De te voir dans ta gare Ainsi déambuler
Tout démantibulé Cette route m´a enlevé Cette route m´a entamé Cette route m´a éclipsé La vie m´a fait marcher Surement j´vais continuer Aller à ta rencontre Mais pas à ton encontre La route à moi me montre, démontre
J´ai nulle part où rentrer Ça te parait bizarre De te voir dans la gare La nuit et la journée J´ai nulle part où rentrer Ça te parait bizarre Que même avec du blé On sache pas où aller
Je suis très bien ici Ici c´est ma vie Comme on a qu´une vie Je suis très bien merci Je crains les policiers Les gens trop policés Mais j´suis très bien ici Je s´rais p´t´être mieux assis Merci, Merci, Merci, Merci !