Un chemin vert parmi la foule
Un boulevard qui se déroule
Comme s’ouvrirait un parchemin

Chercher l’essence, l’essentiel

Dans ce Chaos qui nous révèle
Et découvrir cette récompense
Prendre conscience que se cache mille et mille soleil
Dans nos poitrines, notre ciel
C’est évident quand on y pense

C’est pas la mer à voir
C´est pas Tokyo le soir
Un ailleurs ni un autre part
Mais en nous que survie la preuve
Qu’il faudrait que nos cœurs s’émeuvent

Près du chagrin qui nous terrasse
Il nous faudrait faire de la place
Pour un ultime bain de foule
Avant que la houle ne nous dépasse
Et qu´un jour submergé de glace

Ce monde entier sur nous ne s´écroule
Et que déboule au lieu et place d´un arc en ciel
Parce qu´après la pluie vient le sommeil
Cette extatique inexistante

C’est pas la mer à voir
C´est pas Tokyo le soir
Un ailleurs ni un autre part
Mais en nous que survie la preuve
Qu’il faudrait que nos cœurs s’émeuvent

Pour ne pas que nos corps s´abiment
Échanger nos costumes et rimes
Pour un dernier bouquet de proses
Il n´est jamais trop tard
Pour être heureux ce soir
Ou avoir le cafard
Mais pour qu´il fasse beau ou qu´il pleuve

Il faudrait que nos coeurs

C’est pas la mer à voir
C´est pas Tokyo le soir
Un ailleurs ni un autre part
Mais en nous que survie la preuve
Qu’il faudrait que nos cœurs s’émeuvent