Les Cèdres de Ycare Dites à quoi servent les paysages Si on ne peut pas les raconter A quoi bon être une montagne Qui ne sait pas se déplacer
Avant que la chaleur ne gagne Ses sommets enneigés.
O toi Liban, je t’ai cherché, Il n’a pas suffi que je parle, Pour que tu me comprennes enfin Alors j’ai agité les mains, En vain Et puis un jour J’ai rencontré Un vieux chêne qui m´a raconté Son histoire de très loin Depuis ce jour les cèdres enfin Parlent français
Et plus rien n’est pareil
On peut tous enfin festoyer Je m’emplis d’une joie intense
La lune de l’Orient immense Traverse la Méditerranée Pour éclairer la France
A quoi peut servir ton sourire Si je ne peux pas le retourner Afin de voir tes yeux qui brillent Et si je ne sais pas écrire tant pis Mes poèmes ne sont qu’en Français, tu sais
O toi Liban, je t’ai cherché , A-t-il suffi que je m’en aille Pour que tu me comprennes Enfin Alors j’ai agité les mains, en vain
Et puis un jour tu as rencontré Ce vieux chêne qui t’a raconté La même histoire qu’à moi
Depuis ce jour les cèdres en toi Parlent français Et plus rien n’est pareil
On peut tous enfin festoyer Je m’emplis d’une joie intense La lune de l’Orient immense Traverse la Méditerranée Pour éclairer la France
O toi Liban, je t’ai cherché, Il n’a pas suffi que je parle, Pour que tu me comprennes Enfin Alors j’ai agité les mains, En vain Et puis un jour j’ai rencontré Un vieux chêne qui m’a raconté Son histoire de très loin Depuis ce jour les cèdres