Nouvel album, l´amour encore, je compte et j´entreprends Je garde mes codes, même si ma cote est montée entre-temps J´me vois en big sur les affiches, en big sur les écrans
En vrai, ma vie est p´tite quand j´mentalise à quel point Dieu est grand Il m´faut du cran, renoi, il m´faut du cran La mort m´attend, il m´faut du temps, donc regarde Il m´faut du temps vu que le ton est devenu aigre, je crée de nouvelles règles L´album, c´est Négritude mais il n´sort pas chez Pascal Nègre Dites à mes sœurs que, dans mon cœur, elles ont le monopole Dites à nos détracteurs que leur aigreur est monotone Et dites aux langues de putes que j´vais pas répliquer Que j´préfère mourir incompris que d´passer toute ma vie à m´expliquer Hip-hop des blocks épinglé, nous, on a la côte et la pop est flinguée
Faites péter l´époque, mon époque est blindée, je me téléporte et me porte en indé´ Mes potes qui bloquent le rain-té, la prod qui choque est teintée J´ai à peine commencé, j´rigole parce que le score a grimpé Dites aux p´tits frères de chez nous qu´la rue est redoutable Et dites à Zemmour qu´il s´étouffe, j´suis jugé non coupable Dites à ma clique que la France peut être immonde Dites à Malik que j´étais un moins que rien avant qu´il vienne au monde Depuis, je mêle amour, violence et colère Flow insolent, j´ai mis un cheveu sur la langue de Molière Putain, j´suis tellement en avance, bordel
Mon album n´est pas l´disque de l´année, c´est déjà l´disque de l´année prochaine Seul au monde, ma mère me manque au maximum Étrangement, parfois, j´l´entends dans la voix de Nina Simone (Thank you very much) Dites aux rappeurs qu´on revient fermer des gueules Dans ce rap game, j´suis pas l´meilleur, non non non, je suis le seul Mon Dieu, redites à Céhashi que sa musique est visionnaire Dites à Philo : tant que je rappe, il sera millionnaire Et dites à mon public que je n´ai pas de talisman Que seule la foi me guide quand je gagne ses applaudissements
Prims Parolier J´n´avais rien à perdre, maintenant j´ai gagné vos applaudissements Je n´avais rien à perdre, maintenant j´ai gagné vos applaudissements
"J´ai toujours pris de longues vacances pour pouvoir m´isoler, pour pouvoir vivre vraiment en moi-même, au fond de moi-même, et écrire ce que j´avais besoin d´écrire et que j´accumulais tout au long de l´année. Et je vis mon poème des semaines, des mois, parfois des années"