Des mains de femme dans ma mémoire Traces de souvenirs fragiles Viennent caresser d´illusoires Moments de bonheur tactile
Des mains de femme dans mon enfance Qui me consolent et qui me guident Et comblent de mon existence Le vide
Des mains qui touchent à l´essentiel Des mains qui parlent en silence Et qui par les mots qu´elles épellent Effleurent la magnificence Des mains de femme
J´ai tant aimé les mains des femmes Sur mes maux s´est posé le baume D´une empreinte ou d´un jeu de paume De mains de femme De mains de femme
Des mains qui travaillent le jour
Des mains qui caressent la nuit Des mains usées dont les doigts gourds N´auront jamais été vernis
Des mains qui s´insinuent, galantes Et déboutonnent la pudeur Et d´autres qui, chastes, se gantent De la plus douce des candeurs
Comme des ceps des mains noueuses Par trop d´automnes fatiguées Des mains tremblantes et veineuses Que les saisons ont inspiré Des mains de femme
J´ai tant aimé les mains des femmes Sur mes maux s´est posé le baume D´une empreinte ou d´un jeu de paume
De mains de femme De mains de femme
Je garderai en sentinelle Dans ma mémoire dévoyée Ces mains ouvertes comme les ailes Qu´elles m´ont aidé à déployer
Je ne sais plus le goût des bouches Où mes lèvres se sont posées Et les cœurs gravés sur les souches Et leurs serments d´éternité
Et les mots gourmands d´une dame Délicieusement susurrés Mais je sais que les mains des femmes Jamais je ne les oublierai Mais je sais que les mains des femmes
Jamais je ne les oublierai
J´ai tant aimé les mains des femmes Sur mes maux s´est posé le baume D´une empreinte ou d´un jeu de paume De mains de femme De mains de femme