A Paris Quand un amour fleurit, Ça fait pendant des s´main´s Deux coeurs qui se sourient, Tout ça parce qu´ils s´aim´nt
A Paris.
Au printemps Sur les toits, les girouett´s Tourn´nt et font les coquett´s Avec le premier vent Qui passe indifférent, Nonchalant,
Car le vent, Quand il vient à Paris N´a plus qu´un seul souci, C´est d´aller musarder Dans tous les beaux quartiers De Paris
Le soleil Qui est son vieux copain,
Est aussi de la fête Et comm´ deux collégiens lls s´en vont en goguett´ Dans Paris.
Et la main dans la main, Ils vont sans se frapper Regardant en chemin, Si Paris a changé.
2.Y´a toujours Des taxis en maraud´ Qui vous chargent en fraude, Avant le stationn´ment, Où y´a encor´ l´agent Des taxis.
Au café
On voit n´importe qui, Qui boit n´importe quoi, Qui parle avec ses mains, Et qu´est l´à depuis l´ matin, Au café
Y´a la Seine, A n´importe quelle heure Elle a ses visiteurs Qui la r´gard´nt dans les yeux, Ce sont ses amoureux A la Seine.
Et y´a ceux, Ceux qui ont fait leur lit, Près du lit de la Seine, Et qui s´ lav´nt à midi Tous les jours de la s´main´
Dans la Seine.
3.Et les autres, Ceux qui en ont assez, Parc´ qu´ils en ont vu d´ trop Et qui veul´nt oublier, Alors ils s´ jett´nt à l´eau, Mais la Seine
EII´ préfère Voir les jolis bateaux Se promener sur elle, Et au fil de son eau, Jouer aux caravell´s, Sur la Seine !
Les ennuis, Y´en a pas qu´à Paris,
Y´en a dans l´ monde entier, Oui, mais dans l´ monde entier, Y´a pas partout Paris, V´là l´ennui...
A Paris, Au quatorze Juillet A la lueur des lampions, On danse sans arrêt, Au son d´ l´accordéon, Dans les rues.
Depuis qu´à Paris, on a pris la Bastille, Dans tous les faubourgs, Et à chaque carr´four, Il y a des gars, et il y a des fill´s Qui sur les pavés, Sans arrêt, nuit et jour,