Qui enfante les usines, Là ou les hommes turbinent Toute un´ vie sans s´arrêter, Avec leurs haut´s cheminées Qui s´élancent vers le ciel Comm´pour cracher leur fumée, En des nuages artificiels. Et dans le bruit des sirènes Des hommes vont, des hommes viennent, C´est la grand´ville qui surgit, C´est la grand´ville qui surgit.
REFRAIN
Comm´ c´est drôle Ces gens qui marchent dans la rue, Comm´ c´est drôle La vie perdue dans la cohue,
La sérénade des fauchés Monte comme une mélopée La sérénade des gens biens, Et puis des ceuss´ qui n´sont pas bien, Et moi je les regarde viivre Et j´trouv´ ça drôle. J´trouv´ plus ça drôle.
2. Juste au bout de la cité On ne voit plus les usines, On ne voit que la fumée Des bateaux et leurs machines Il y a la gru´ géante Qui des quais jusqu´aux bateaux Avec sa marche obsédante S´amuse à cracher dans l´eau On dirait un´ drôl´ de fête Où se promène la tempête
Et le Bon Dieu qui est là-haut Doit trouver ça rigolo.
Refrain
3. Mais il y´ a dans la cité Une fille à la peau douce, A la va comm´ je te pousse Un´ fill´ toujours mal peignée, Elle a sa rob´ déchirée, Mais j´ai trouvé dans ses yeux Un bout de ciel égaré Et qui n´appartient qu´à nous deux, Je ne vois plus les usines, Et je n´entends plus les machines Qui donc se dress´ sur la cité ? C´est l´amour et sa liberté.
Refrain
Comm´ c´est drôle L´amour qui marche dans la rue, Comm´ c´est drôle Deux coeurs perdus dans la cohue, La sérénade de l´amour, La sérénade des toujours, Monte, monte sur la cité Pour lui chanter sa mélopée Et moi je suis là pour la suivre, J´trouv´ plus ça drôle.