Toi qui connais les Housards de la Garde N´ connais-tu pas l´ trombone du régiment ? Quel air aimable quand il vous regarde Eh bien, ma chère, il était mon amant
Au Luxembourg, je fis sa connaissance Qu´il était beau, dessous son fourniment Quel air vainqueur, quelle noble prestance En embouchant son aimable instrument
Toi qui connais les Housards de la Garde N´ connais-tu pas l´ trombone du régiment ? Quel air aimable quand il vous regarde Eh bien, ma chère, il était mon amant
La première fois qu´il me vit en personne J´ crus qu´il allait tomber en pâmoison Il soupirait plus fort que sa trombone Moi, d´émotion, j´en avais le frisson
Toi qui connais les Housards de la Garde N´ connais-tu pas l´ trombone du régiment ? Quel air aimable quand il vous regarde
Eh bien, ma chère, il était mon amant
Tu peux me croire, ô ma chère Julie C´était vraiment un amour de garçon Pour l´obliger, j´aurais donné ma vie J´aurais vendu jusqu´au dernier jupon
Toi qui connais les Housards de la Garde N´ connais-tu pas l´ trombone du régiment ? Quel air aimable quand il vous regarde Eh bien, ma chère, il était mon amant
Il est parti, j´attends de ses nouvelles De Lille en Flandre où c´ qu´il tient garnison Oh, que du moins il me reste fidèle Ou j´ suis dans l´ cas de m´ détruire au charbon
Toi qui connais les Housards de la Garde
N´ connais-tu pas l´ trombone du régiment ? Quel air aimable quand il vous regarde Eh bien, ma chère, il était mon amant