J´étais p´tit, j´avais peur des monstres qui s´cachaient sous mon lit Si les démons vivent parmi nous, qu´est-c´qui s´cache là-haut ? J´fais des rêves éveillés où le monde n´est pas joli
Avant d´dormir, j´me d´mande quel prénom j´vais r´tatouer sur ma peau J´ai tellement d´choses à dire, pourquoi j´ai pas les mots ? J´suis enchanté, j´suis en chantier, là, c´est la démo Les dommages sont collatéraux, j´suis déçu comme quand l´prof´ me colle une interro, woh, woh
Comme le chant des sirènes, cette vie est pleine de mystères, j´gamberge pendant des mois (des mois) Comment savoir si j´t´aime ? Les rayons du soleil ne veulent plus rentrer chez moi (plus rentrer chez moi) Pourquoi j´me souviens ? Des fois, j´aimerais oublier, altérer ma mémoire (altérer ma mémoire) J´ai grandi en bas, j´suis comme tous les miens : conditionné à décevoir
Dans ma street, tout l´monde pue le shit, les armes, le biz´ de drogue Demain, comment j´vais changer ma vie ? Shawty wanna know Pourquoi, des fois, j´dis "Désolé" alors qu´c´est même pas ma faute ? J´suis dans un combat, je le sais, mais c´est une idée qu´j´rejetais Si mes frérots sont sous marijuana, héroïne, c´est qu´ils rêvent de baiser cette life comme dans les films érotiques (´tiques) Tout l´monde a peur de die mais s´défoncer, c´est synonyme J´suis dans un combat, je le sais, mais c´est une idée qu´j´rejetais, wow, wow
J´admire le ciel, les oiseaux volent en bande, à c´qu´il parait, c´est pour aller loin
Comme le frère qui prend ses responsabilités même si il respecte pas les lois J´voulais faire le bien, même si j´ai arraché, j´regrette, la Terre m´en est témoin Frérot, tu m´connais, ce s´ra jamais dans leurs bras qu´j´irai chercher les soins
Comme le chant des sirènes, cette vie est pleine de mystères, j´gamberge pendant des mois (des mois) Comment savoir si j´t´aime ? Les rayons du soleil ne veulent plus rentrer chez moi (plus rentrer chez moi) Pourquoi j´me souviens ? Des fois, j´aimerais oublier, altérer ma mémoire (altérer ma mémoire) J´ai grandi en bas, j´suis comme tous les miens : conditionné à décevoir