J´me sens seul dans ce bordel, pas d´joie sans les loves On brasse car c´est un tracas, audimat noir dans le cortège Chaque jour, j´me sens béni mais chaque jour, c´est un périple, ouais
Chaque jour, mes gars savourent car le passif était pénible Et franchement, j´remercie l´ciel ; les temps changent : nos mères pleurent plus Le rap, j´l´aime comme un enfant : j´lui donne mon temps et mes heures supp´ En tout cas, moi, j´suis pas parti, y a juste mes mains qui se salissent J´pense à demain et j´réalise que c´qui importe, c´est le khaliss Et partout, c´est la même merde, on casse tout sans hésiter Y a sept ans d´âge dans la bouteille ; quand j´suis bleu, j´ai des idées Parlons peu : j´veux qu´on m´offre une médaille et une blason d´or Sinon j´irai braquer l´trésor, pépère, là où l´dragon dort
Attends, frère, j´prie pour les miens, Dieu seul comprend c´que l´on vit J´aime pas l´humain, c´est pas humain, j´me sens comme un squelette vite Veulent me voir triste d´vant l´miroir mais vu qu´j´y crois, j´prends le large vite Tu construits que dalle avec d´l´argile ; des trucs à bâtir : j´écris l´histoire Sombre est l´histoire ; le Diable, au tel´, veut qu´on pactise J´crois qu´on final, j´pourrais partir, j´me suis jamais senti chez moi J´ai tout bravé : sentiers, chemins ; au final, c´est les mêmes schémas Les années passent comme des semaines, les semaines meurent comme des sourires J´me sentais bien quand j´étais un gosse mais les années passent et j´dois courir
Tous vos voyous, c´est des Digimon : ils ont des armes mais un mini-zeub Moi, j´ai d´l´amour pour ma famille, j´suis affamé, faut qu´je ramène plus d´un cachet pour les calmer, comment faire ? Là où j´vis, plus personne ne s´prête d´importance, en effet Moi-même, j´pense qu´à ma musique et ma conso´, faut qu´je sorte de cette merde Là-haut, j´ai des gens qui croient en moi, eux Tous c´qu´ils voient en rose, moi, j´le vois en noir J´m´en tape si j´plais pas au Pape, le jour du jugement, c´est l´même tarot, gars Fuck, j´dois m´élever donc je fume un joint d´la taille d´un baobab, ah J´viens du bled, tout c´que j´dis, j´le vis, pas tout c´que j´vis j´le dis
Casquette baissée, j´rêve de briser les chaînes qui me lient La justice, c´est une salope et t´façon, y a pas d´justice Le monde est faux, sois pas surpris, j´me sens mieux quand ma sœur prie Ils voulaient m´voir dans un sale état, beaucoup d´saletés dans un cœur vide J´crois que mon Dieu et son châtiment ; dans un bâtiment, j´attends qu´l´heure vienne On donne tout comme nos darons, on dit rien comme nos daronnes On joint l´acte à la parole, partout, c´est mort et c´est pas drôle À bout d´effort, j´en roule un autre ; vu qu´j´ai le seum, j´en roule un pur La rage d´un Libyen qui perd tout, jamais j´m´avouerai vaincu