Tous les jours, j´tise à mort, c´est comme ça que j´fuis ma vie Cet été, j´quitte la zone, très loin des bruits d´ma ville On trimbale tout c´qui nous pèse, j´ai les épaules, j´ai l´gabarit
Car vu d´chez moi c´est l´enfer, j´me balade, j´m´arrêterai qu´au paradis
Mon frérot m´a dit : "Porte tes couilles, ça sert à rien d´être gentil" Deux ans après sa mort, j´lui parle comme s´il était toujours en vie On sait qu´c´est Dieu qui protège donc j´aime pas les traîtres ni les porcs J´ai mis les gants, j´brise les portes, j´ai pas besoin qu´ils m´escortent Dans ma rue, j´bois un thé à la menthe, j´pense à ceux qui m´mettaient à l´amende J´sais très bien que j´serai pas à la mode, qu´on m´aimera l´jour où j´serai à la morgue J´fais mon biff, j´le fais pas salement, si j´suis riche, est-ce que j´serai seul au monde ? Y a haja j´vais l´régler de mes mains, j´peux être sage mais j´suis pas Salomon
Tous les jours, j´tise à mort, c´est comme ça que j´fuis ma vie Cet été, j´quitte la zone, très loin des bruits d´ma ville On trimbale tout c´qui nous pèse, j´ai les épaules, j´ai l´gabarit Car vu d´chez moi c´est l´enfer, j´me balade, j´m´arrêterai qu´au paradis
J´suis ailleurs, j´compte plus les jours Chaque année suffit sa peine Vivre pour un SMIC c´est mort Des fois, j´me dis qu´on survit à peine J´kicke comme à Baltimore Chez nous, y a des hmar mais y a pas d´licorne Que tu m´fasses le bien ou le mal, j´te renvoie la balle comme au badminton
Tu t´demandes comment j´vis ? J´suis pas heureux, moi J´crois en Dieu, j´crois en moi, en ce que je vois J´fais mon biz´, si y a les flics, personne me revoit Bye bye, j´quitte la sère-mi sur un au revoir Premier avion, j´taille au bled, j´rejoins mes salauds, j´suis grave content Fais du cash, recompte les montants Million d´euros avant d´passer les trente ans
Tous les jours, j´tise à mort, c´est comme ça que j´fuis ma vie Cet été, j´quitte la zone, très loin des bruits d´ma ville On trimbale tout c´qui nous pèse, j´ai les épaules, j´ai l´gabarit
Car vu d´chez moi c´est l´enfer, j´me balade, j´m´arrêterai qu´au paradis