Ha ben dis donc ma chérie, tu as dessiné un joli chapeau
Mais Papa, c´est pas un chapeau
Mais, c´est quoi?
T´as jamais lu le petit prince?

Capucine, capucine
Capucine, capucine

Regarde en l´air, là-haut dans le ciel
Papa, il se passe de drôles de choses
Un dromadaire qui joue du violoncelle
Un garde-chasse qui prend la pose
Ce ne sont là que des nuages
De la vapeur d´eau qui vole ma puce
Où vois-tu des personnages dans les Stratos-cumulus

Et le cerisier, là-bas devant toi
Papa est-ce que tu vois sur le tronc
Ce justicier chevauchant son son chat,
Qui terrasse les dragons
Ce n´est qu´un morceau de bois

Avec quelques bosses ma sirène
Comment peux-tu voir tout ca,
Dans l´écorce et le lichen

Tout ce que je vois,
Ce qui se dessine,
Tout est bel et bien là,
Quand c´est moi qui l´imagine
Chevaux et rois
Lapins, lutins et djinns
Tout est bel et bien là
Quand c´est toi qui l´imagine
Capucine, Capucine
Capucine

Sur le papier peint, du salon de mamie
Papa, regarde cette étrange silhouette,
On dirait Antonio Vivaldi,

Ou Michel-Ange avec des couettes
Moi perso, je ne vois rien
Une chose est sure, elle exagère
Voilà qu´elle voit des italiens
Sur les murs de sa grand-mère

Tout ce que tu vois,
Ce qui se dessine,
Tout est bel et bien là,
Quand c´est toi qui l´imagine
Chevaux et rois
Lapins, lutins et djinns
Tout est bel et bien là
Quand c´est moi qui l´imagine
Capucine, Capucine
Capucine, Capucine

Les hallucinations, papa, tu sais ça se mérite

Et mon imagination ne connaît pas de limites
Tout se métamorphose comme les vagues sur la grève
Toi tu repeins les choses
À l’encre de tes rêves

Quand c´est toi
Tout ce que tu vois,
Ce qui se dessine,
Tout est bel et bien là,
Quand c´est moi qui l´imagine
Capucine, Capucine
Capucine, Capucine