Pas vraiment la gueule qui plaise Pas vraiment le job esthétique Le matin confiture à la fraise Le soir déconfiture éthylique
Le soir déconfiture, voyage, Sullitzer Grosse littérature, collection Arlequin Beaucoup, beaucoup lecture, ça te donne des airs D´un mec qui inaugure, le grand salon des blaires
Déchiré d´alcool tu vacilles Déchiré mais pas de problèmes Car tout à coup la cité qui brille Et ta vie redevient un poème
Ta vie redevient trois notes musicales Qui font vite le "joint" des lésions cervicales T´as branché la platine, et t´entends dire "Stop" C´est Massillia qu´aligne son phrasé Rubadub
Singing...
T´attends le jour des urnes Pour consulter les listes T´es quand même pas trop le fat indélébile T´as juste un peu la carte D´un parti communiste mais T´as déjà gommé tous ces noms qui défilent
T´es juste un peu rocker Mais bien assez balaise Pas vraiment frenchy Sicilien du terroir Tu ressembles trop aux tronches du malaise La solution brother n´est pas dans l´isoloir
T´aimes pas les beaux mecs
Ampli-chaîne on the car Métallisée design, Perfecto et boudoir
T´aimes pas les beautés Les jambes rectilignes Sur bicyclette écartées Moqueuses et "No feeling" Tu les préfères "pochoir" Ballons rouges réelles Vendeuses de frites à la foire Et lécheuses d´aisselles
Le matin tu nettoies ta cervelle Simple employé municipal Croiser les voisines et puis celles Qui n´ont qu´un bonjour amical A te donner!
Qu´un bonjour amical Mais t´attends plus que ça Le dégoût radical Quand on n´a plus le choix Débrancher la platine Jusqu´au fond des poubelles Tu redeviens le "has been" Le citoyen fidèle...