Tout semble si apaisé dans ma ville Si je suis fou, que cache cet asile Ces africaines aux cheveux lisses
Qui malgré tout l´avaient faite métisse Tous ces sourires qui coulent à flot Et tant de bourses à boire des chocolats chauds Tous ces enfants à qui il ne manque rien Et les terrasses qui ont fait le plein Je suis fracas quand la foule est tranquille Et toi tu sembles si apaisée, ma ville
{Refrain:} N´attends pas qu´ils reviennent Même s´ils n´ont pas d´armes, tu vois N´attends pas qu´ils reviennent Ils ont pris quatre villes déjà N´attends pas qu´ils nous tiennent Même s´ils n´ont pas d´armes, ils sont là N´attends pas qu´ils reviennent
Y manque que le sable et le soleil couchant
Y manque que la mer, y a déjà les marchands Y a même un peu de vent qui fouette Et les pigeons qui font semblant d´être des mouettes Des jambes nues et des cuisses croisées Comme un certain l´a écrit : la Nausée Tous ces goûters à vous dégoûter du bonheur A pas aimer qu´il soit bientôt quatre heures Je suis fracas quand la foule est tranquille Et toi tu sembles si apaisée, ma ville
{au Refrain}
Tout semble si apaisé dans ma ville Mais j´y crois pas, tout ça c´est trop facile Toutes les villes se prennent avec des mots Y a toujours une moitié pour dire : Bravo ! C´est pas la guerre, c´est dépassé
On me dit : c´est qu´un mauvais moment à passer En tout cas si je lâche mon lasso Ils seront à la porte de mon ghetto Comme à Toulon, Orange ou Marignane Mais je m´en fous, ici on aime la castagne