Amis d´la rue, cher public J´ai plus d´pognon mais il m´reste 2 chansons que j´vais exécuter froidement devant vous Froidement Aussi froidement que le gouvernement éborgne nos concitoyens à coup de flash balls
3, 4 Les amis, est-ce qu´on peut y´aller?
Dans la folie du métropolitain L´agitation d´un troupeau de moutons Promiscuité vers 7 heure du matin M´a fait rencontrer contre ton téton Dans la torpeur d´un métro qui s´dit rien L´indifférence polie du matin L´odeur subtile émanant de ta peau Me donne envie de zapper mon boulot Dans la tristesse d´un métro comme un chien Mon regard vide a rencontré le tien La contraction de tes zygomatiques Me mis à l´âme une humeur sympathique Dans la chaleur d´un métro qui m´plaît bien Ta petite main s´est posée sur mes fesses Délicatement tu m´as montré le sein
M´invitant à de plus amples tendresses Alors j´ai rabattu le strapontin Tu m´as sauté dessus comme une tigresse 50 personnes qui ne demandent rien Ont assisté à une scène de fesses Dans l´pressé du métropolitain J´ai pas pensé à prendre ton matricule Mon pragmatisme abusé par tes reins En a omis ce détail ridicule Depuis je te cherche soir et matin Dans les dédales d´un métro qui sait rien Je ne mange plus, j´n´ai plus envie de rien Un de ces quatre, j´me foutrai sous un train S´il t´arrive d´entendre cette chanson A 17h je suis à Montparnasse Tous les matins je t´attends à Simplon Mais j´ai l´impression d´être dans une impasse Dans les matins des métropolitains
Paraît qu´il se produit des choses étranges Les algorithmes des hasards incertains Sont quelques fois effleurés par les anges